René Depui est un français d’origine du Jura qui, suite à la guerre d’Indochine, s’est posé à Tananarive, y a développé un commerce florissant (le premier supermarché de la capitale!) et s’est marié avec une malgache (Rasoananrivelo) elle même d’origine de la maison royale d’Alasora (l’une des 12 collines sacrées de Tananarive) et issue de la famille Fito mian-dalana.
Construits en deux temps, les établissements René Depui ont vu le jour au tout début du XXe siècle (entre 1911 et 1930)
Le grand bâtiment aux murs jaunes fut un lieu incontournable du centre ville de la capitale. Construit sur la place Analakely, au cœur du zoma, c’est l’endroit où se pressait le tout Tananarive pour farfouiller et flâner car on pouvait tout y acheter : déguisements de carnaval, ouvrages scolaires, disques et partitions de musiques, matériel de cuisine, outils de bricolage, fleurs fraiches devant l’entrée, babioles en tout genre…
Aujourd’hui encore, les témoins de ce passé non si lointain rapportent avec émotion comment ils allaient, étant enfants, dans cette caverne d’Ali Baba, et repartaient fièrement, les bras remplis de merveilles.
13 octobre 2011 à 13 h 44 min
j’ adore ce site je travaille au flamant rose et ça me plait de connaitre l’histoire de l’immeuble
11 novembre 2011 à 17 h 59 min
C’est super ! et ne te gènes pas pour faire d’autres commentaires sur la vie du centre
Merci
Arno et Cathy
10 avril 2013 à 8 h 58 min
Bonjour ! on m’appelle par mon nom, David. J’ai 42 ans et j’ai 4 enfants (19,17,11,et 9 ans). Comme tous tananariviens, je connais l’existence de l’immeuble René Depui. Je visitais uniquement Le Centre des Langues de l’Académie malgache au 2e étage, du fait que ma mère, Reine David ANDRIAMIHARISOA, originaire d’Alasora aussi, est femme écrivain, membre de l’Académie, une très grande amie à Madame Juliette RATSIMANDRAVA, Directeur Générale du Centre des Langues. C’était seulement lors de mon stage au Centre, du 25 février au 22 mars 2013 que j’ai pu découvrir, combien le Tahala Rarihasina est valeureux de part les arts et cultures qu’il habrite ; les mots sont faibles pour vous exprimer ce que je ressens et ce dont j’ai envie d’entreprendre pour faire connaître au monde entier ces richesses inestimables, grande partie de la raison et de la façon d’être de nous Malagasy . Pour aujourd’hui, je vous remercie pour le bâtiment et pour ce site. Mes études, à ASFOR Tanjombato, vont bientôt être terminées (début mai) et je me lancerai à fond sur le sujet. Encore merci et à très bientôt, David